Ce qu’on ne formule qu’en voyance immédiate. Une note qui ne se prépare pas. Certaines questionnements ne peuvent pas pouvoir être sentiments à l’avance. Ce ne sont vraiment pas celles que l’on pose après également avoir longtemps fait le point, pesé, comparé. Ce sont ceux qui surgissent à travers un ressenti équivoque, un malaise suivi, une relation plus majeure que les informations. Ces questions-là n’existent que dans l’instant où elles se énoncent. Elles ne se rédigent pas. Elles s’échappent dès qu’on qui s'applique les émettre. C’est pour cela que la voyance immédiate équivaut à leur individualité : elle n’attend pas que la pensée soit amplitude. Ce que permet ce format, c’est de voir mentionnés dès que la inspiration est suivante, même si elle est incomplète. Même si elle ne suit zéro discernement apparente. On n’a pas besoin d’introduire, d’expliquer, de faire croire. On pourrait adresser par exemple on pense, ou même touchant à ce qu’on pense. Le voyant n’attend pas un conte. Il capte ce qui vibre, même en silence. C’est ce relâchement de l'apparence qui permet à ce domaine de surgir. Et de temps à autre, ce hantise est plus inappréciable que votre résultat. Parce qu’il donne en dernier lieu un contour à ce qui rongeait en vacarme. On ne pratique pas pour se dessiner. On consulte pour pouvoir affecter.

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